Promenade imaginaire avec Bessompierre

Une promenade
dans l’imaginaire
et les recherches
de l’artiste peintre
BESSOMPIERRE

Samedi 18 novembre 2023
au Mas de Granier, 13310 Saint-Martin de Crau

18h accueil
19h déambulation & dialogue dans l’exposition
21h repas à prix libre

Pierre Besson, dit Bessompierre : un ami dès les débuts du Mas de Granier. On se croisait pendant les fêtes, on buvait le pastis… peu à peu, il nous a fait découvrir ses créations, exposées dans des wagons de la SNCF à la gare d’Arles, à la Bourse du travail, ou plus récemment au Festival du dessin…

Parmi ses publications, nous avons aimé le livre Sauvage et civilisation, l’illusion tauromachique ou encore la couverture du livre Cette mauvaise réputation de Guy Debord que Pierre fréquenta lors de ses séjours à Arles…

A travers son œuvre récente, vous pourrez découvrir un monde aux facettes et interprétations multiples. Une déambulation d’un tableau à l’autre pour se plonger dans des questionnements et intuitions. Une occasion unique pour s’émerveiller devant des œuvres en se prenant le temps mais pas la tête.

Après ce voyage collectif, on pourra comme toujours se restaurer, échanger en petits groupes et refaire le monde.

Bienvenue !

« Dès les premiéres années de mon activité artistique, j‘ai manifesté une curiosité pour la recherche d’un lieu différent pour l’expression de la peinture qui ne soit pas celui du plan du tableau, massivement utilisé depuis l’apparition de la perspective linéaire à la Renaissance .

Par voie de conséquence, j‘ai orienté mon activité vers des espaces géometriques autres qui s‘éloignent de l‘espace illusoire né depuis l’invention de la perspective.

Le cubisme, au début du vingtième siècle, avait ouvert la voie en développant une perspective à points de vue multiples tout en conservant le support plan du tableau.

La géometrie de l‘espace des supports à trois dimensions m‘a conduit à considérer attentivement les interactions entre les sujets représentés d‘une part et les déplacements des spectateurs ayant des points de vue variables.

Plus tard, je me suis interessé à la topologie de l‘espace et à la notion des topos développés dans les recherches du génial mathématicien du XXième siècle, Alexandre Grothendieck.

La peinture ne se fait pas qu‘avec les mains et les perceptions sensibles de l‘oeil, „la pintura è cosa mentale“ disait Leonard de Vinci.

Espaces nouveaux à la lumière des découvertes de la science et de la pensée.
Je poursuis ma réflexion sur les objectifs de la peinture au cours de l’histoire, ses mouvements successifs de la préhistoire à nos jours… »